Lorsqu’on aime lire, on lit à peu près de tout. Dans le lot, certains titres sont abandonnés en cours de route. C’est rare mais ça arrive. Le bouquin est trop mauvais, trop mal écrit, ou ne correspond vraiment pas à l’état du moment.
Il y a aussi les bouquins sympas. Ceux qu’on est content d’avoir lus parce que la couverture intriguait, parce que l’auteur est connu, parce qu’une occasion a fait que le livre s’est trouvé entre nos mains. À la fin on en tire une certaine satisfaction, presque le sentiment d’un devoir accompli. On a passé un moment agréable, rien de plus.
Puis il y a les autres. La catégorie intéressante : celle des livres qu’on aime ! Ces bouquins qu’on referme avec plaisir, le sourire aux lèvres, en se disant « C’était vraiment bien ! ». Quelque chose a touché directement le cœur et l’esprit. Une façon d’écrire, une histoire, un certain regard, un personnage. Des détails, sans doute, mais qui nous ont emballés.
Parfois un caillou reste dans la chaussure. Il y a un truc qui gêne malgré tout, un élément auquel on n’adhère pas. Une vision trop pessimiste de la vie, par exemple, ou un passage moins aimé, qui ternit un peu l’impression d’ensemble. C’est ce bémol, souvent infime, qui va décider si le livre bascule dans les « très bons livres » ou dans les « coups de cœur ».
Impossible, bien sûr, de dresser ici la liste de tous les livres que j’ai aimés ! En revanche, étant donné que je publie des fiches sur mes lectures, j’ai pu retrouver mes « coups de cœur » les plus récents et vous les donne ici.
Il en manque, assurément. Mes coups de cœur des années précédentes n’y figurent pas, par exemple. Néanmoins, ceci constitue déjà une bonne liste, dans laquelle puiser quelques idées ! Au fait, ne vous fiez pas à l’ordre, il ne correspond à rien de précis !
Liste de mes coups de cœur
Contemporains
Rien de grave (Justine Lévy, 2004)
Les yeux dans les arbres (Barbara Kingsolver, 1998)
Amours en marge (Yôko Ogawa, 2004)
Jacob Jacob (Valérie Zenatti, 2014)
Une rançon (David Malouf, 2009)
Mon couronnement (Véronique Bizot, 2010)
Les oliviers du Négus (Laurent Gaudé, 2011)
Rosa candida (Audur Ava Olafsdottir, 2007)
La délicatesse (David Foenkinos, 2009)
La liseuse (Paul Fournel, 2012)
Saga (Tonino Benacquista, 1997)
Le soleil des Scorta (Laurent Gaudé, 2004)
Thérapie (David Lodge, 1995)
La mort du roi Tsongor (Laurent Gaudé, 2002)
Eldorado (Laurent Gaudé, 2006)
Cette histoire-là (Alessandro Baricco, 2005)
Cricri (Alice Dona, 2004)
Celui qui attend et autres nouvelles (Ray Bradbury, entre 1953 et 1990)
Le vieux qui lisait des romans d’amour (Luis Sepulveda, 1992)
Trois carrés rouges sur fond noir (Tonino Benacquista, 1990)
Lambeaux (Charles Juliet, 1995)
Musée haut, musée bas (Jean-Michel Ribes, 2004)
Classiques
Érec et Énide de Chrétien de Troyes (vers 1170)
Bel-Ami (Guy de Maupassant, 1885)
Boule de Suif (Guy de Maupassant, 1880)
Les frères corses (Alexandre Dumas, 1844)
La passante du Sans-Souci (Joseph Kessel, 1936)
Lettres (Madame de Sévigné, XVIIe)
Essais (Montaigne, XVIe)
Voyage
Au cœur des Himalayas (Alexandre David-Néel, 1949)
Ma première journée en Orient (Lafcadio Hearn, 1900)
Littérature « Ado »
Terrienne (Jean-Claude Mourlevat, 2011)
Le clan des Otori – T1 Le Silence du Rossignol (Lian Hearn, 2002)
L’attrape-rêves (Xavier-Laurent Petit, 2009)
La seule chose qui compte vraiment (Nathalie Somers, 2017)
Escadrille 80 (Roald Dahl, 1986)
Tobie Lolness – T1 (Timothée de Fombelle, 2006)
L’assassin royal (Robin Hobb, 1995)
Littérature jeunesse
Les enfants d’Athéna (Evelyne Brisou-Pellen, 2002)
La vengeance de la momie (Evelyne Brisou-Pellen, 1995)
Le chevalier au bouclier vert (Odile Weulersse, 1990)
La porteuse de mots (Anne Pouget, 2014)
Les disparus de la malle-poste (Evelyne Brisou-Pellen, 2001)
Le chat qui parlait malgré lui (Claude Roy, 1992)
Le royaume de Kensuké (Michael Morpurgo, 1999)
© Virginie Mège